Internet boulverse une nouvelle fois la grande distribution

Fnac.com a annoncé aujourd’hui le lancement de sa market place, c’est à dire un espace de vente de produits d’occasions. C’est à mon sens un nouvel exemple de comment internet bouleverse la grande distribution. Fnac est un acteur historique et très traditionnel de vente de produits culturels et high tech. En terme de vente, son site web est son premier magasin en France. Cependant, il représentait jusqu’à présent un moyen classique de vendre sur internet, c’est-à-dire une adaptation online du modèle offline de FNAC. En ouvrant un espace de vente de produits d’occasion sur son site web, la FNAC démontre qu’Internet permet de remettre en cause leur business model historique.

Quelques mots sur la place de marché de la FNAC
Elle sera ouverte tout d’abord aux vendeurs professionnels dès le mois de mai et aux particuliers à partir de septembre. L’internaute peut y acheter des produits neufs ou d’occasion (livres, cd, dvd, jeux-vidéo) et également des instruments de musique, des partitions, des posters, des figurines…. Le site se veut avant tout être un intermédiaire entre le vendeur et l’acheteur en cas de litige. La Fnac garantit des achats sécurisés en opérant une sélection sur les vendeurs (qui sont notés de 0 à 5 étoiles) et les offres proposées, tout en assurant le suivi des transactions.

Un lancement logique
FNAC était parmi les seuls grands sites d’ecommerce en France a ne pas avoir sa market place. Amazon, Pixmania, Alapage se sont lancés dans l’aventure depuis plusieurs années. Des pures players comme Priceminister (l’acteur historique), Ebay et 2xmoinscher en ont fait leur cœur de métier à part entière.
L’internaute étant de plus en plus malin, voulant acheté son produit au meilleur prix, surtout quand il s’agit d’un livre qui ne sert qu’une fois et qui est faiblement usé après une première utilisation, il est tout a fait logique que FNAC prétende à sa part du gâteau.

Les ambitions de la market place de la FNAC
La Fnac s’ouvre donc au marché de l’occasion, estimé sur internet en France à 3 milliards d’euros. “Sur chaque produit de la vente, le site touchera entre 8 et 12% de commissions selon la valeur des produits”, a précisé Xavier Flamand, le directeur général de Fnac.com. Le site internet de la Fnac a l’ambition de réaliser 15% de ses ventes d’ici 18 mois grâce à Market place avec un référencement de plus de 500 vendeurs professionnels, 5 millions d’offres et 20 nouvelles catégories de produits. Pour son lancement, elle propose une sélection de produits de plus de 150 vendeurs.

C’est donc un beau virage que prend la FNAC. Sachant écouter et tirer avantage des tendances de consommation, l’acteur traditionnel a su s’adapter et faire évoluer son business model. Internet montre une nouvelle fois comment il bouleverse la distribution traditionnelle.


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  1. le problème est que la Fnac comme Amazon ne donne une visibilité qu’à la meilleure offre tarifaire. Baser la visibilité des vendeurs sur ce seul critère c’est se couper de vendeurs qui pourraient exploiter un catalogue important. De plus 15% de marge pour des revendeurs qui font de l’électronique grand public c’est quasi leur marge intégrale.
    Avoir de l’ambition pour sa place de marché c’est pouvoir attirer les meilleurs vendeurs et si le couple visibilité / commission n’est pas au rendez-vous, les vendeurs viennent mais ne restent pas.

  2. legros lucien

    Hé Fx , toi même ! Non, mais !

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